Nous avons tous traversé des crises de vie qui nous obligent à quitter ce que l’on pensait avoir construit dans la durée, pour aller vers un avenir incertain, car non programmé par notre volonté. Comment faire face à ces épreuves sans risquer un accident par peur du changement ?
Le changement non désiré
Dans quel cas est-on confronté à la peur du changement ? Il peut s’agir d’un licenciement, d’un logement à quitter ou encore du départ de votre partenaire qui vous renvoie au statut de célibataire malgré vous. Dans ce dernier cas, j’ai constaté à plusieurs reprises dans mon entourage que la personne « abandonnée » avait malencontreusement un accident (voiture, moto ,chute, maladie…) obligeant son futur ex à rester auprès d’elle….
L’inconscient face à la peur du changement
Je suis convaincue que nous sommes capables inconsciemment de provoquer nous-mêmes cet accident afin de ne pas vivre le départ de l’être qui nous accompagne. Celui-ci a alors le choix de partir malgré tout, emportant avec lui une bonne dose de culpabilité, ou de rester par pitié.
C’est une forme déguisée de chantage affectif, à laquelle il est difficile de ne pas céder, face à la détresse de la personne accidentée. La bonne attitude est-elle de partir ? À chacun de décider ce qui est juste en son âme et conscience a l’instant T.
Comment réagir face à la peur du changement ?
Ce qui est intéressant, c’est de voir comment nous pouvons nous mutiler par peur du changement ! L’auto-sabotage est très puissant ! Le mental peut nous faire adopter les pires comportements pour ne pas céder à une réalité qu’il n’a pas souhaité.
Ce refus est peine perdue, car au final, l’autre partira. Alors dans les moments difficiles qui nous poussent à retenir auprès de nous quelque chose qui ne demande qu’à s’éloigner, prenez un moment pour respirer et vous calmer. Il serait dommage de vous meurtrir physiquement par votre résistance au changement…
Changement forcé : une occasion de se libérer
Ce changement est aussi une occasion formidable de prendre conscience de ce qui nous limite et nous enchaîne. La dépendance affective et nos blessures émotionnelles non guéries nous poussent à adopter des comportements négatifs. Cet attachement à une personne ou un bien sont l’anti-thèse de la liberté et de la sérénité…
L’acceptation est la clé de la libération… Une porte se ferme, une autre s’ouvre bien plus belle.
By Stéphanie Zeitoun
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