Je suis régulièrement contactée par des personnes qui souhaitent écrire un livre et le faire publier. Je leur explique donc de quelle manière je travaille, comment je sélectionne les projets afin d’être certaine de leur apporter une entière satisfaction à savoir être édité. Puis je leur explique que je leur ferai un devis adapté au temps de travail à leur consacrer.
Certains sont alors étonné que je demande à être payée. Ils pensent que cet accompagnement est bénévole, persuadés que l’éditeur prendra en charge mon travail, voire que je serai rétribuée par leurs droits d’auteur.
Tout d’abord, il est difficile de savoir si un livre rapportera de l’argent. C’est avant tout un outil de communication idéal pour se faire connaître et non une source de financement. Ainsi, pour un thérapeute ou un conférencier, l’ouvrage lui permettra d’être médiatisé pour attirer de nouveaux clients…
La question du juste prix est souvent matière à réflexion pour les Freelances. Certains vous diront qu’il faut se vendre cher, un tarif élevé étant gage de qualité. D’autres baissent leurs prix à cause de la crise, nivelant le marché par le bas pour pouvoir « manger ». D’autres enfin pratiquent la gratuité dans l’espoir d’être rétribué par leur client censé promouvoir leur talent.
Je pense qu’il n’y a qu’une vérité : pratiquer le tarif qui vous semble juste, en accord avec la qualité de votre travail. Ce prix est symbolique de la valeur que vous vous accordez. Ceux qui vous trouvent trop chers ne vous méritent pas et laissent la place à des clients qui ont conscience de votre valeur et de la plus value que vous leur apportez. Cela n’exclut en rien la gratuité, si donner de votre temps vous permet d’aider tout en nourrissant votre estime de soi.
Refuser un projet sous-payé, c’est se donner la possibilité d’accepter une mission adaptée à votre potentiel sans vous renier ! Alors, osez afficher votre juste prix à la hauteur de votre valeur !
By Stephanie Zeitoun
C’est comme ça la vie