Il est fréquent d’entendre les coachs parler de la nécessite de sortir de sa zone de confort pour avancer. En effet, se lancer des défis personnels pour casser son petit train train est toujours bénéfique, surtout lorsque cela demande de faire un effort. Quelque soit le résultat obtenu, on peut se sentir fier d’avoir osé se dépasser et nourrir ainsi l’estime de soi indispensable à la réussite de ses projets.
La peur est souvent à l’origine du refus de sortir de sa zone de confort. C’est elle qui nous incite à ne pas bouger, préférant une sécurité parfois insatisfaisante à un saut dans le vide effrayant. Ainsi, on reste en couple par peur de l’inconnu ; on refuse une opportunité professionnelle par peur de ne pas être à la hauteur… La vie nous présentera alors d’autres opportunités jusqu’à ce que nous ayons le courage de bouger.
Nous sommes inégaux face à la peur. J’ai par exemple peur de faire du ski, ce qui m’a valu nombre de reproches par un ex pro en la matière qui ne comprenait pas ou était le danger quand je me voyais déjà sur un brancard !
Sortir de sa zone de confort est salutaire lorsque le bénéfice que l’on va y trouver est une force insoupçonnée ! A contrario, se forcer à dépasser une peur qui n’est pas un handicap pour notre épanouissement personnel est une aberration ! Pousser quelqu’un contre son gré a sauter en parachute aura pour résultat de le traumatiser au lieu de le booster !
Avoir peur et oser la dépasser est bien plus admirable que de ne pas ressentir de danger dans ses agissements. Néanmoins, se brimer n’est pas souhaité !
Moralité : sortir de sa zone d’inconfort est bénéfique lorsque l’on sait que le résultat nous renforcera. Sinon, mieux vaut rester à quai jusqu’à ce que lever l’ancre soit une nécessité…
By Stephanie Zeitoun
C’est comme ça la vie