Pour l’Epiphanie, chaque artisan rivalise d’ingéniosité pour nous faire craquer sur sa galette des Rois. De la plus traditionnelle à la plus insolite, toutes partagent un dénominateur commun : un tarif souvent prohibitif ! Le cru 2021 se démarque toujours par des saveurs ou formes atypiques, qui ne justifient pas davantage le rapport qualité-prix excessif…
La tradition à tous prix !
Bien loin de l’aspect historique et religieux de l’Epiphanie, cette fête a pour mérite de faire marcher le commerce. A Paris, une galette à la frangipane pour 4 vous coûtera entre 15 et 25 euros selon la notoriété du pâtissier, voire plus. Certes, la qualité se paye mais quand on raisonne en coût de revient de la matière première, je doute que la marge soit à ce point raisonnable… Sans oublier que 80 % des soit disant “boulangers de quartier” vous vendent une galette industrielle qui n’a eu d’artisanal que le réchauffage…
Tirer les Rois… des cons !
Le cérémonial qui consiste à tirer les Rois et choisir sa Reine est amusant, certes. Alors quid de la galette individuelle (7 euros en moyenne) ? Celui-là est vraiment le dindon de la farce, puisque la plupart sont peu garnies en frangipane et que par définition, il la dégustera seul, annihilant la moindre chance de tirer… sa reine ! Rien de tel que le fait Maison !
Si acheter une belle galette chez un pâtissier renommé vous apporte satisfaction, je vous garantis que rien ne vaut le fait maison : dosée à souhait avec l’ingrédient qui vous sied, elle sera bien plus appétissante que celle qu’un anonyme aura réalisé. Car l’Amour que vous y mettrez sera bien plus puissant pour attirer votre Reine de l’Année…
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applemini
6 janvier 2014 at 12 h 09 min
voilà! je suis dans la boite! je ne vais pas redire ce que j’ai dis ailleurs…juste une anecdote : de passage à Paris, j’ai voulu goûter du pain, parait-il, super bon, dans la boutique d’un Mof, reconnu et encensé; je n’ai jamais mangé du pain aussi cher et aussi mauvais; mon mari m’a fait le compliment suprême : le tien est meilleur! Cela illustre bien le propos de cet article.
Stéphanie Zeitoun
6 janvier 2014 at 18 h 00 min
Comme quoi la notoriété n’est pas un gage de qualité…