Si nous avons hâte de vieillir lorsque nous sommes enfants pour pouvoir faire comme les grands, nous ignorons à quel point le temps passe vite, quoique l’on fasse de notre vie.
Au fil des années, même si notre esprit demeure vif, nous ne pouvons que constater les sillons qui creusent notre visage, nous rappelant que nous prenons de l’âge.
Certes, la médecine esthétique dissimule certaines stries, enlaidissant parfois celles qui en abusent faute de supporter leur reflet dans le miroir, mais si l’apparence peut retarder les effets du vieillissement, la maladie, la perte de ceux qui nous sont chers et la prise en charge compliquée de nos aînés (voir mon post sur « les vieux ») nous rappellent l’inéluctable destin qui nous attend, si nous avons le privilège de vieillir bien.
Même assumé, le temps qui passe et qui diminue notre potentiel tant physique que psychique nous renvoie à notre incapacité à défier notre implacable destinée. Peut-être que ceux qui perdent la mémoire ont trouvé la solution pour ne pas ressentir la douloureuse mélancolie des souvenirs…
Finalement, la peur de la mort n’est rien à côté du précipice qui nous y mène petit à petit. Car quoique l’on en dise, vieillir n’est pas une partie de plaisir…
By Stephanie Zeitoun
C’est comme ça la vie